A l’instar de tout projet de création d’institution, celui d’un « d’un lieu « d’archives vivantes », inclusif, ouvert à tous les publics » est un vrai serpent de mer. C’est étonnant et cela ne l’est pas en même temps.

Il n’est nullement étonnant que cela prenne du temps, il faut murir la « bible », identifier les tâches, rédiger le programme d’aménagement du lieu final, penser ses valeurs, définir un modèle économique et le tout avec des porteurs de projets qui s’évertuent à convaincre des partenaires. Cela fait plus de trois ans que le Collectif travaille et dispose des éléments prévisionnels pour l’exploitation. Le Collectif dispose d’un vrai bilan aujourd’hui. Voilà le projet résumé en présentation et la plaquette pour les partenaires.
Jeudi 23 mars 2022, adresse d’Aurélien Véron à JL Roméro.
Projet de centre d’Archives LGBTQI+ : débattu en commission "d’action sociale" plutôt que "culture et de patrimoine". Mais LGBT = action sociale pour la mairie
👉🏼 Par la voix du valet d’Hidalgo, JL Romero, la réponse est NON, la mairie n’en veut pas pic.twitter.com/AAoYTr7w6S— Aurélien Véron (@aurelien_veron) March 24, 2022
L’auteur du vœu dédié à la création de notre lieu d’Archives LGBT pose une question sur l’état du projet, un an après le vote à l’unanimité. Ne nous étonnons pas qu’un élu LR de Paris Centre l’ait déposé avec succès. N’eût été il pas plus logique que cela soit le fait des élus « alliés.ées » des associations LGBT (PRG, PS, EELV, Génération, PCF, France Insoumise) ? De fait, la culture LGBT n’est pas partisane.
La réponse de Jean-Luc Roméro, adjoint en charge du dossier.
Lisez maintenant le communiqué de presse des Archives LGBT, qui s’étonne et a vérifié les allégations de Monsieur l’Adjoint.
On peut vérifier une fois de plus la méfiance naturelle de l’administration et des élus vers des initiatives non engendrées en leur sein, et là je ne parle même pas d’appartenance politique.
