La pandémie provoque un traumatisme total par l’arrêt de nos habitudes et de l’économie. L’incertitude est grande pour de nombreuses filières. La Nuit et la Fête sont des activités génératrices de lien social, de création, d’économie, un écosystème. La cause de la Fête n’ayant pas le soutien du Comité Scientifique Covid19, il est clair que la danse ne va pas être autorisée de si tôt.
Le mouvement des discothèques ne montre pas l’avenir. Une grève de la faim d’un exploitant est un acte qui interroge au regarddu nombre de morts causés par le virus en France et au regard des pratiques festives. Celles ci ont évolué depuis 40 ans et tendent plutôt à d’autres formats de lieux, de types de fêtes et de relations avec les publics. Le succès de la fête libre, des collectifs, de la pratique amateur indique que le fêtard de 2020 est versatile, nomade et parfois extrême. Merci Régine d’avoir « inventé » la discothèque, mais nous sommes plus en 1970 (mon année de naissance). La fête n’a pas d’âge et n’attend personne.
Voyant que débat était médiatiquement occupé par les syndicats de discothèques, j’ai contacté David Asko qui a lancé la pétition Sauvons La Fête, le même slogan que l’action de Technopol, avec qui j’ai développé le questionnaire sur la situation des artistes et organisateurs électroniques.
Il était surtout question de sauver la fête dans un cadre de plein air avec un protocole sanitaire, comme propose Freeform avec une reco très précise, et d’aider les artistes non intermittents.
Nous appelons à la création d’un cadre de travail avec l’État et collectivités territoriales pour organiser des évènements de plein air dans les territoires, mettre en avant leurs atouts culturels et touristiques dans un environnement sécurisé. Un pôle de coordination national, sous l’autorité des ministères compétents, mettra au cœur de ses actions la nécessité de protéger l’écosystème des acteurs culturels français.
Des événements de plein air pour sauver le lien social et la Fête
Il semble indispensable de faire danser en plein air, sous les étoiles, avec les gestes barrières, une billetterie nominative et l’usage d’une solution de traçage des participants (une app comme comme StopCovid ou une app dédiée). Les acteurs de la billetterie peuvent apporter une solution à ce propos.
L’ouverture partielle des établissements festifs selon le protocole temporaire et le développement sur tout le territoire de fêtes de plein air peuvent être un moyen de pallier une absence totale de revenus pour les artistes. Nous proposons une mise en valeur de la scène française dans sa diversité esthétique et ses particularismes régionaux.
Un soutien aux artistes des esthétiques festives
Maintenant que les élections municipales sont passée, peut-être peut on sauver le lien social festif de cet été et toute une filière ? À suivre donc avec le #SauvonsLaFête